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L’ancien avocat Lawrence Burns dirige un restaurant au nord de Toronto. Il est A�galement un avocat radiA� qui a reA�u prA?s de aquaris m5 un demi-million de dollars de ses clients. Burns, comme de nombreux avocats pris en flagrant dA�lit dans un compte en fidA�icommis, a A�chappA� aux poursuites criminelles. Une enquA?te du Toronto Star a rA�vA�lA� que la plupart des barreaux canadiens signalent des membres A� la police. Le Barreau du Haut-Canada ne le fait pas. Par, et Dale Brazao, Toronto Star News Reporters. L’analyse des donnA�es par Andrew Bailey Alors que la plupart des avocats surpris A� voler leurs clients sont rA�primandA�s, suspendus ou radiA�s par le rA�gulateur de la profession, la grande majoritA� A�vite les accusations criminelles, rA�vA?le une enquA?te Star. The Star a constatA� que plus de 230 avocats sanctionnA�s pour activitA� criminelle par le Barreau du Haut-Canada au cours de la derniA?re dA�cennie, ont volA�, escroquA� ou dA�tournA� quelque 61 millions de dollars dA�tenus dans des fonds en fiducie pour les clients. Moins d’une personne sur cinq a A�tA� accusA�e criminellement. La plupart ont A�vitA� la prison. Nous croyons vraiment qu’il existe deux lois, un ensemble de rA?gles et de rA?glements pour les avocats et un ensemble diffA�rent pour tous les autres, a dA�clarA� Richard Bikowski, qui a A�tA� extorquA� de 87 500 $ par l’avocat Lawrence Burns de Toronto. Contrairement aux barreaux de la plupart des autres provinces, le Barreau du Haut-Canada ne signale pas, en rA?gle gA�nA�rale, les actes criminels soupA�onnA�s par ses membres A� la police, quel que soit le montant d’argent volA� par les avocats. Dans un cas, un avocat a pris 750 000 $, en partie, parce qu’il voulait apparemment acheter une Lexus. Un autre a utilisA� l’argent qu’il dA�tenait en fiducie pour qu’un client achA?te un condominium A� Ottawa. Les avocats jouent un rA?le vital dans la sociA�tA�. Ils sont censA�s garder notre argent en sA�curitA�, garder nos secrets et surveiller nos biens quand nous mourrons, entre autres responsabilitA�s. Ceux qui trahissent cette confiance peuvent faire des dA�gA?ts incalculables. En dA�pit de prA?s d’un demi-million de dollars provenant de quatre clients, l’avocat de Toronto Lawrence Burns, qui a A�tA� radiA� en 2011, n’a jamais fait face A� des accusations criminelles. Au cours de son audience disciplinaire, il a accusA� la dA�pression et une dA�ficience cognitive A�tui iphone 7 plus pour son vol, selon les documents de la SociA�tA� du Barreau. Burns, maintenant A?gA� de 64 ans, vit dans une maison du nord de Toronto, zips autour de la ville dans son VUS Rogue, et adore les clients A� son restaurant, The Homeway, A� l’angle du mont. samsung galaxy s7 edge coque Pleasant Rd. et Erskine Ave. Lorsque le Star lui a rendu visite A� son restaurant pour lui demander son cas, Burns, avec ses cheveux lisses et sa moustache, a immA�diatement escortA� les journalistes A� l’extA�rieur. tous les jours et le jambon rasA� sur un pain de ciabatta aux raisins de noix et mayonnaise au miel et A� la moutarde pour 11 $. Les autres avocats reconnus coupables de faute professionnelle par le Barreau, qui ont A�chappA� aux accusations criminelles, comprennent: Pradeep Pachai Un avocat pour une compagnie d’assurance automobile qui a complotA� avec un dirigeant de l’entreprise pour voler 1,5 millions de dollars en gonflant grossiA?rement les rA�clamations d’assurance. Pachai a A�tA� radiA�, mais a A�vitA� des poursuites criminelles aprA?s avoir remboursA� sa moitiA� de la prise. Lorsque contactA� par le Star, Pachai a dit qu’il voulait laisser ‘les chiens endormis mentent’. Luc Barrick Un avocat d’Ottawa a pris quelques 360 000 $ de ses clients avant de dA�mA�nager A� Paris il y a trois ans. Il doit encore revenir. Barrick a dA�clarA� A� la Star qu’il n’avait rien volA� et qu’il devait se rendre en France pour se faire soigner pour hA�mophilie.Le Barreau a rejetA� la note d’un mA�decin comme preuve insuffisante de sa maladie et l’a congA�diA� par contumace. Massimiliano Pecoraro Avocat criminaliste de Toronto qui a A�tA� radiA� pour avoir surfacturA� Aide juridique Ontario de 30 000 $. Une enquA?te a rA�vA�lA� qu’il y avait des motifs raisonnables de croire qu’il avait effectivement surfacturA� l’aide juridique de plus de 100 000 $, mais qu’il en avait remboursA� la plus grande partie avant que le barreau intervienne. Pecoraro a inventA� des procA?s et des audiences de libA�ration sous caution qui n’ont pas eu lieu.Parce qu’il a attrapA�, il a blA?mA� le stress de l’effondrement de son mariage.Pecoraro n’a pas rA�pondu A� une lettre du Star ou des messages vocaux. L’A�toile a trouvA� qu’il A�tait courant pour les avocats cassant la loi comme ceux-ci d’A�viter des accusations criminelles. Sur plus de 1 000 dA�cisions disciplinaires prises par le Barreau au cours des 10 derniA?res annA�es, le Star a identifiA� 236 cas oA? des avocats ont A�tA� sanctionnA�s pour des infractions caractA�risA�es par notre analyse criminelle, y compris vol, fraude, abus de confiance, faux et parjure. The Star pourrait trouver des accusations criminelles pour seulement 41 de ces avocats. Dans plus de la moitiA� des cas oA? des accusations criminelles ont A�tA� portA�es, la sanction du Barreau est venue aprA?s. De ces mauvais avocats condamnA�s pA�nalement, les peines A�taient gA�nA�ralement clA�mentes, allant de la dA�tention A� domicile au service communautaire. The Star a constatA� que seulement 12 sont allA�s en prison. Pourquoi tant d’avocats qui volent leurs clients A�vitent-ils la justice criminelle Une grande raison est que, dans la pratique, le barreau ne signale pas les infractions criminelles allA�guA�es par ses membres A� la police. The Star a partagA� ses conclusions avec Thomas Conway, trA�sorier de la Law Society, qui a dA�clarA� que le secret professionnel de l’avocat, un principe qu’il qualifie de A�sacro-saintA�, empA?che l’organisation de signaler les avocats A� la police. un droit protA�gA� par la Constitution que chaque client doit avoir des communications qu’il ou elle a avec son avocat protA�gA�, a dA�clarA� Conway. Il serait prA�somptueux de notre part de violer le droit de ce client de faire porter plainte A� la police. C’est leur choix. Le Star a constatA� que les victimes sont souvent rA�ticentes A� se rendre A� la police, craignant d’A?tre entraA�nA�es dans de longues procA�dures pA�nales qui sont peu susceptibles de rA�cupA�rer leur argent volA�. Et les escadrons de fraude de la police sont surchargA�s et n’ont souvent pas les ressources pour mener des enquA?tes complexes sur les fraudes, affirment les policiers et les avocats qui s’occupent des affaires financiA?res. La justification du barreau pour ne pas avoir signalA� A� la police les avocats soupA�onnA�s d’avoir commis un crime est simpliste, affirme le procureur de la Couronne de Toronto, Steve Sherriff, qui A�tait chargA� des poursuites disciplinaires au Barreau de 1982 A� 1989. Sherriff dit avoir dA�noncA� un avocat A� la police. maniA?re viole le privilA?ge du client avocat. En fait, il croit que la lA�gislation provinciale donne au barreau tout le pouvoir dont il a besoin pour dA�noncer les mauvais avocats aux forces de l’ordre. Je ne suis pas convaincu que le public soit averti de la conduite criminelle des avocats, a dA�clarA� Sherriff. continuer A� avoir de graves prA�occupations que le public est inutilement A� risque..